A la rencontre des vrais gens, l’équipe des ‘’Grandes Gueules’’ de radio espace Guinée, séjourne présentement dans la cité de Tchiendènan Dembadouno. La démarche vise à s’enquérir des réalités sur le terrain après l’attaque rebelle en 2000 et des épidémies qui ont endeuillé plusieurs familles. Selon le constat fait par nos équipes déployées, Gueckédou est aujourd’hui cette ville qui a tout mais, qui manque de tout aussi. Cela parait paradoxale mais, c’est ça la vraie lecture du quotidien des ‘’Gueckédois’’.
Selon des spécialistes, le développement d’un pays repose tout d’abord sur les infrastructures routières qui favorisent le déplacement des personnes et de leurs biens.
Dans les années 97,98 et 99, c’est-à-dire, avant l’agression rebelle de 2000, cette ville était un centre commercial Ouest-africain. Mais aujourd’hui, Gueckédou ressemble à une ville ‘’fantôme’’ qui a besoin d’une reconstruction totale. Pas de routes, pas d’eau potable ni du courant électrique. Bref, la préfecture qui a vu naitre Tchiendènan Dembadouno, manque pratiquement de toutes les infrastructures socio-économiques de base.
De l’œil de l’observateur, tout est prioritaire et les autorités guinéennes doivent aussitôt agir pour enfin sauver ces populations qui vivent dans les conditions très déplorables.
Suivez donc, les témoignages poignants des citoyens interrogés par l’équipe des ‘’GG’’ sur place.